Que dire et faire pendant la messe ? Guide simple pour suivre et participer sans stress

par | Avr 25, 2025 | Christianisme

Table des matières
2
3

Quand on participe à une messe catholique et qu’on n’y est pas habitué, il est facile de se sentir un peu perdu. On ne sait pas toujours quoi dire, à quel moment se lever, quand s’asseoir ou ce que signifient les réponses des autres fidèles. On peut même se sentir mal à l’aise, comme s’il fallait tout connaître par cœur pour être à sa place.

Ce n’est pourtant pas le cas. La messe n’est pas un test, mais un moment de prière communautaire. Ce guide a simplement pour but de vous aider à mieux suivre, à participer plus sereinement, et à comprendre ce que vous faites et dites, à chaque étape. Il est fait pour vous si vous découvrez la messe, si vous y revenez après un temps, ou si vous voulez juste mieux vous y retrouver, sans pression.

La messe catholique en un clin d’œil

Vous avez du mal à suivre la messe ou à savoir quoi dire et quand ? Voici les repères essentiels pour participer simplement, sans stress et à votre rythme.

On commence par le signe de croix : « Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » – on répond « Amen ».
Les fidèles se lèvent pour l’entrée, l’Évangile, le Credo, le Notre Père et la bénédiction ; ils s’assoient pour les lectures et l’homélie ; ils s’agenouillent pour la consécration (si possible).
Les réponses principales à retenir sont : « Et avec votre esprit », « Nous rendons grâce à Dieu », « Amen », « Seigneur, prends pitié », « Louange à toi, Seigneur Jésus ».
Lors de la communion, on répond « Amen » quand le prêtre dit : « Le Corps du Christ » ; si l’on ne communie pas, on peut croiser les bras pour une bénédiction.
Faire des erreurs ou ne pas tout connaître est normal : l’essentiel est de venir avec un cœur sincère. Observer, écouter et s’unir intérieurement suffit pour participer pleinement.

Les grandes étapes de la messe catholique

1. Le début de la messe : entrée, signe de croix, salutation

La messe commence souvent par un chant d’entrée pendant lequel le prêtre et les servants s’avancent dans l’allée centrale. À ce moment-là, les fidèles sont debout, en signe d’accueil et d’unité.

Lorsque le prêtre arrive à l’autel, il commence par le signe de croix :

« Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. »

La réponse attendue est simple :

« Amen. »

Juste après, il salue l’assemblée avec une formule comme :

« Le Seigneur soit avec vous. »

Et la réponse est toujours :

« Et avec votre esprit. »

C’est une des réponses que vous entendrez souvent au cours de la messe. Elle marque une reconnaissance du rôle du prêtre et un lien entre le peuple et Dieu.

💡 Astuce : si vous ne vous souvenez plus des mots exacts, ne paniquez pas. Vous pouvez simplement écouter et vous joindre peu à peu aux réponses.

2. L’acte pénitentiel : un temps pour demander pardon

Juste après la salutation, le prêtre invite chacun à reconnaître ses fautes. C’est ce qu’on appelle l’acte pénitentiel. Il existe plusieurs formules possibles. La plus courante est :

« Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères… »

Vous pouvez la réciter avec les autres si vous la connaissez, ou suivre silencieusement. À un moment, la phrase dit :

« C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie… »

À cette phrase, certains se frappent doucement la poitrine à trois reprises, en signe d’humilité.

Ensuite vient la demande de pitié, où le prêtre ou le diacre dit :

« Seigneur, prends pitié. »
Et l’assemblée répond :
« Seigneur, prends pitié. »
« Ô Christ, prends pitié. »
« Ô Christ, prends pitié. », etc.

Ce passage n’est pas long, mais il est important : il rappelle que nous ne venons pas à Dieu parce que nous sommes parfaits, mais parce que nous sommes en chemin.

3. Le « Gloire à Dieu » : une louange chantée ou dite

Lorsque la messe est célébrée un dimanche (hors Carême et Avent) ou une fête particulière, on chante ou on dit ensemble le « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ».

Ce chant est souvent pris en charge par la chorale ou le chantre, mais vous pouvez suivre les paroles dans un livret. Vous n’êtes pas obligé de tout chanter si vous ne connaissez pas bien. L’essentiel est de rester debout et de vivre ce moment comme un élan de joie et de louange.

4. Les lectures, le psaume et l’Évangile : écouter, répondre, se lever

Après les premiers chants, les fidèles s’assoient pour écouter les lectures. Elles sont lues par un ou plusieurs laïcs depuis l’ambon (le pupitre). Il y a généralement :

  • une première lecture (Ancien Testament),

  • un psaume, souvent chanté,

  • une deuxième lecture (Nouveau Testament),

  • puis l’Évangile.

À la fin de chaque lecture (sauf l’Évangile), le lecteur dit :

« Parole du Seigneur. »

Et vous répondez :

« Nous rendons grâce à Dieu. »

Pour l’Évangile :

Juste avant que l’Évangile ne soit proclamé, on se lève, en signe de respect. Le prêtre ou le diacre introduit la lecture par :

« Le Seigneur soit avec vous. »
« Et avec votre esprit. »
« Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (ou un autre évangéliste). »
« Gloire à toi, Seigneur. »

À ce moment-là, vous pouvez tracer trois petites croix :

  • une sur le front,

  • une sur les lèvres,

  • une sur la poitrine,
    en disant intérieurement : « Que ta parole soit dans ma pensée, sur mes lèvres et dans mon cœur. »

À la fin de l’Évangile, on répond :

« Louange à toi, Seigneur Jésus. »

Vous vous rassoirez ensuite pour écouter l’homélie.

5. L’homélie : écouter, réfléchir

Pendant l’homélie, le prêtre commente les textes lus et les relie à la vie quotidienne. Il n’y a rien à dire à voix haute pour les fidèles. Vous pouvez simplement rester attentif, même si certains passages vous échappent. C’est un temps de parole humaine, parfois très profond, parfois plus simple — mais toujours l’occasion d’un éclairage personnel.

Si vous êtes avec des enfants ou des proches peu familiers, n’hésitez pas à leur glisser un mot après, pour expliquer ou partager ce qui vous a marqué.

6. La profession de foi (le Credo)

Les dimanches et les grandes fêtes, on récite la profession de foi, appelée le Credo. C’est une prière longue, mais souvent imprimée dans les livrets de messe. Il y a deux versions : le « Je crois en Dieu » et le « Nous croyons en un seul Dieu ». Les deux sont valables.

Vous pouvez la réciter doucement avec les autres, même si vous n’en connaissez pas chaque mot. Ce moment est l’expression de ce que nous croyons ensemble, pas un exercice de récitation parfaite.

On reste debout pendant toute la profession de foi.

7. La prière universelle : répondre par une prière simple

Après le Credo, un lecteur ou le prêtre énonce plusieurs intentions de prière pour l’Église, les responsables politiques, les personnes en difficulté, etc.

Après chaque intention, l’assemblée répond une courte phrase, comme :

« Seigneur, écoute-nous »
ou
« Seigneur, exauce-nous »

Cela dépend des habitudes locales. Ce moment montre que la prière ne concerne pas que nous, mais le monde entier.

La liturgie eucharistique : vivre le cœur de la messe

1. L’offertoire : un temps de silence et de préparation

Après la prière universelle, les fidèles s’assoient. Le prêtre prépare l’autel et reçoit les dons : du pain, du vin, et parfois des offrandes matérielles (collecte). Cela s’appelle l’offertoire.

Pendant ce temps, il y a généralement un chant ou un fond musical. Rien n’est demandé verbalement aux fidèles, mais c’est un moment propice pour se recueillir intérieurement, offrir symboliquement sa journée, ses intentions, ou simplement être présent.

💡 Il est tout à fait normal de ne rien faire de visible pendant l’offertoire. L’essentiel se passe dans le cœur.

2. La prière eucharistique : écouter, s’unir, répondre

Après la présentation des dons, le prêtre entre dans la grande prière eucharistique. Plusieurs dialogues courts rythment ce moment, avec des réponses précises attendues des fidèles.

Il commence par :

« Le Seigneur soit avec vous. »
« Et avec votre esprit. »
« Élevons notre cœur. »
« Nous le tournons vers le Seigneur. »
« Rendons grâce au Seigneur notre Dieu. »
« Cela est juste et bon. »

Puis, commence le Sanctus, souvent chanté :

« Saint, Saint, Saint le Seigneur, Dieu de l’univers… »

À partir de là, on s’agenouille (si on peut) en signe de respect, ou on reste debout selon les coutumes du lieu. C’est le moment de la consécration, où le prêtre rappelle les paroles de Jésus lors de la Cène : « Ceci est mon corps… Ceci est mon sang… »

Pendant ce moment, il n’y a rien à dire pour les fidèles. On écoute, on contemple, on entre dans un silence intérieur.

Après la consécration, on se relève lorsque le prêtre l’indique.

Il poursuit avec l’anamnèse, à laquelle l’assemblée répond :

« Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. »

3. Le Notre Père et le geste de paix

Vient ensuite le Notre Père, que tous récitent ensemble debout. C’est un moment simple, mais fort, car on le dit à voix haute, avec tout le monde, dans une même prière.

À la fin, le prêtre ajoute une prière d’intercession, puis les fidèles répondent :

« Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles. Amen. »

Puis vient le geste de paix. Le prêtre dit :

« Donnez-vous la paix. »

Et chacun peut alors échanger un signe de paix (poignée de main, regard, sourire) avec ses voisins. C’est un geste libre, fraternel, et il est tout à fait normal de le faire sobrement, sans obligation de serrer toutes les mains autour de soi.

4. La communion : comment faire et que dire

Juste après, le prêtre élève l’hostie en disant :

« Heureux les invités au repas du Seigneur. Voici l’Agneau de Dieu… »

Et l’assemblée répond ensemble :

« Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri. »

Puis vient la distribution de la communion. Si vous souhaitez communier :

  • Avancez calmement dans la file,

  • Placez vos mains l’une sur l’autre ou ouvrez la bouche (selon votre préférence),

  • Le prêtre dira :

« Le Corps du Christ »
et vous répondez simplement :
« Amen »,
avant de recevoir l’hostie.

💡 Si vous ne souhaitez pas communier (par choix ou situation personnelle), vous pouvez soit rester à votre place, soit avancer les bras croisés sur la poitrine pour recevoir une bénédiction silencieuse.

Après la communion, vous retournez à votre place et vous asseyez ou vous agenouillez, selon l’usage. C’est un moment de silence profond, de prière personnelle. Il n’y a rien à dire, mais beaucoup à vivre intérieurement.

Après la communion et fin de la messe

1. Un temps de silence ou de chant pour rester en prière

Une fois que tout le monde a communié, un temps de silence ou un chant est proposé. Le prêtre peut aussi s’asseoir quelques instants. C’est un moment où rien n’est demandé à haute voix, mais qui permet à chacun de rester tourné vers l’intérieur : remercier, confier, méditer.

Il n’est pas nécessaire de faire quelque chose de particulier. Vous pouvez fermer les yeux, rester à genoux ou assis, selon ce qui vous aide à rester en prière. Certains préfèrent réciter intérieurement une prière personnelle ou simplement rester en silence. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière de vivre ce moment.

2. La bénédiction finale : un dernier envoi

Le prêtre revient à l’autel, et tout le monde se lève. Il termine la messe par une prière courte et une bénédiction :

« Le Seigneur soit avec vous. »
« Et avec votre esprit. »
Il trace un signe de croix :
« Que Dieu tout-puissant vous bénisse… »
« Amen. »

Puis vient l’envoi :

« Allez dans la paix du Christ. »
Et vous répondez :
« Nous rendons grâce à Dieu. »

C’est une façon de dire que la messe n’est pas un moment isolé, mais un point de départ. On est envoyé dans le monde pour vivre ce que l’on a reçu.

Souvent, un chant final accompagne la sortie du prêtre et des servants.

3. Que faire après la messe ?

Vous pouvez choisir de rester prier quelques minutes à votre place, ou de sortir tranquillement. Il n’y a pas de règle. Si vous croisez le prêtre à la sortie, il est tout à fait possible de lui dire bonjour, le remercier, ou lui poser une question si vous en avez une.

Certains aiment garder le silence quelques instants en sortant, d’autres prennent plaisir à échanger avec leurs voisins. Dans tous les cas, vous avez votre place.

Quelques conseils pour suivre la messe sans stress

1. Observer les autres pour se repérer

Si vous ne savez pas quand vous lever ou quoi dire, regardez discrètement autour de vous. Il est tout à fait normal d’apprendre en observant, comme pour tout moment communautaire. Vous ne serez jamais le seul à hésiter.

2. Utiliser un livret de messe ou une application

Des livrets ou des applications comme AELF, Prions en Église ou Magnificat vous aident à suivre chaque étape avec les textes du jour. Cela peut être un vrai soutien, surtout au début.

3. Mieux vaut venir simplement que ne pas venir du tout

Il n’est pas nécessaire de connaître toute la liturgie par cœur pour participer. Même si vous restez silencieux, même si vous ne comprenez pas tout, vous êtes accueilli. Petit à petit, tout devient plus familier.

Questions fréquentes sur la messe catholique et la participation des fidèles

1. Que répondre au prêtre pendant la messe ?

La réponse la plus fréquente est « Et avec votre esprit », chaque fois que le prêtre dit « Le Seigneur soit avec vous ». D’autres réponses clés sont : « Amen », « Nous rendons grâce à Dieu », « Seigneur, prends pitié », « Louange à toi, Seigneur Jésus », ou encore « Nous le tournons vers le Seigneur » pendant la prière eucharistique.

2. Quand faut-il se lever, s’asseoir ou s’agenouiller à la messe ?

En général, on se lève au début, pour l’Évangile, la prière universelle, le Notre Père et la bénédiction finale. On s’assoit pour les lectures, l’homélie et l’offertoire. On s’agenouille pendant la consécration, si on peut. Si vous hésitez, suivez ce que font les fidèles autour de vous.

3. Que dire quand on reçoit la communion ?

Le prêtre dit : « Le Corps du Christ », et vous répondez simplement : « Amen » avant de recevoir l’hostie. C’est une affirmation de foi. Si vous ne souhaitez pas communier, vous pouvez croiser les bras sur la poitrine pour recevoir une bénédiction.

4. Faut-il connaître les prières par cœur pour aller à la messe ?

Non, ce n’est pas obligatoire. De nombreux fidèles utilisent un livret de messe ou une application pour suivre les textes et les réponses. L’essentiel est de participer avec sincérité, même si tout n’est pas encore familier.

5. Peut-on aller à la messe si on ne communie pas ?

Oui, tout à fait. La messe est ouverte à tous, y compris à ceux qui ne communient pas. On peut rester à sa place pendant la communion ou avancer pour recevoir une bénédiction.

6. Quelle est la signification du « Et avec votre esprit » ?

Cette formule est une réponse liturgique traditionnelle qui exprime un respect mutuel : le prêtre invoque le Seigneur pour l’assemblée, et l’assemblée reconnaît en retour le rôle spirituel du prêtre. Elle marque un lien profond entre tous.

7. Peut-on participer à la messe si on ne connaît pas bien la foi catholique ?

Oui. La messe est un lieu d’accueil et de découverte. Vous n’avez pas besoin de tout comprendre pour y assister. Observer, écouter, poser des questions ensuite : tout cela fait partie du chemin.

8. Que faire si je ne connais pas les chants ou les réponses ?

Vous pouvez écouter et vous joindre doucement si vous vous sentez à l’aise. Rien ne vous oblige à tout chanter ou réciter dès la première fois. Avec le temps, tout devient plus naturel.

9. À quoi sert le livret de messe ?

Un livret contient les textes, prières, réponses et chants du jour. Il vous aide à suivre chaque étape de la célébration. Vous pouvez en prendre un à l’entrée de l’église ou en avoir un personnel.

10. Est-ce grave si je fais une erreur pendant la messe ?

Absolument pas. Il est normal de se tromper, d’oublier une réponse ou de ne pas suivre parfaitement. La messe n’est pas un concours : c’est un lieu de prière partagé. L’important est d’y être avec un cœur ouvert.

✨ Info spirituelle: Le saviez-vous ?

Chargement...

Nos derniers articles:

Sociétés secrètes : histoire et influence des organisations occultes

Sociétés secrètes : histoire et influence des organisations occultes

Depuis des siècles, certaines organisations discrètes fascinent par leur capacité à traverser le temps, à transmettre un savoir réservé, à entretenir un mystère soigneusement cultivé. Ce qu’on appelle sociétés secrètes ne désigne pas un seul modèle, mais une multitude...

Œil de la Providence : origine, sens caché et usages modernes

Œil de la Providence : origine, sens caché et usages modernes

Parmi les symboles ésotériques les plus reconnaissables, l’Œil de la Providence occupe une place unique. Représenté par un œil dans un triangle lumineux, souvent rayonnant ou perché sur une pyramide, il fascine autant qu’il interroge. Certains y voient la présence...

Franc-maçonnerie vs Illuminati : comprendre les vraies différences

Franc-maçonnerie vs Illuminati : comprendre les vraies différences

On les associe souvent, on les confond parfois. Dans l’imaginaire collectif, franc-maçonnerie et Illuminati sont devenus des termes presque interchangeables lorsqu'on parle de sociétés secrètes, de symboles occultes ou de pouvoir caché. Pourtant, ces deux groupes...

Grandes loges maçonniques : histoire, organisation et rôle actuel

Grandes loges maçonniques : histoire, organisation et rôle actuel

La franc-maçonnerie ne se limite pas à quelques symboles mystérieux ou à des rituels d’initiation. Elle repose sur une structure bien réelle : celle des grandes loges, présentes dans de nombreux pays. Chaque grande obédience possède son histoire, ses règles et ses...

10 versets bibliques contre l’anxiété et le stress

10 versets bibliques contre l’anxiété et le stress

Quand le stress monte, que le cœur s’emballe et que l’esprit se trouble, la Bible peut devenir un véritable refuge. Non pas en niant les difficultés, mais en offrant des paroles de paix intérieure, des repères solides, et la mémoire d’un Dieu présent. Pour ceux qui...