Le 8 mai 2025, la fumée blanche ne s’est pas contentée d’annoncer un pape. Elle a peut-être scellé un destin vieux de neuf siècles.
Au balcon de la Basilique Saint-Pierre, la foule n’a pas vu un simple évêque. Elle a vu un paradoxe vivant. Robert Francis Prevost, désormais Léon XIV, est une énigme génétique et théologique qui semble avoir été façonnée sur mesure pour incarner la terrifiante dernière ligne de la Prophétie des Papes : « Pierre le Romain ».
Pourquoi les exégètes ont-ils des sueurs froides ? Parce que ce pape coche toutes les cases, même celles que l’on croyait impossibles.
Le Sang de Rome (L’ADN caché)
Pour valider la prophétie, le dernier pape doit être lié à Rome par le sang ou la fonction. Les sceptiques diront : « Il est Américain, né à Chicago ». C’est mal regarder.
Léon XIV est un Romain déguisé.
Son sang raconte une histoire que Malachie aurait pu voir en vision. Son grand-père paternel ne s’appelait pas John Prevost à sa naissance. Il s’appelait Salvatore Giovanni Gaetano Riggitano. Il est né en Sicile, à Milazzo.
Le nouveau chef de l’Église porte dans ses veines l’ADN de l’Italie du Sud. Mais ce n’est pas tout. Il a passé des années au cœur du réacteur, à la maison-mère de l’Ordre de Saint-Augustin à Rome, avant de diriger le stratégique Dicastère pour les évêques. Il n’est pas seulement « Romain » par son grand-père. Il est le « Faiseur d’Évêques ». L’homme qui tenait les clés de la hiérarchie mondiale.
L’Héritage de la « Tribulation »
La prophétie annonce que Pierre le Romain paîtra ses brebis à travers de « nombreuses tribulations ». Regardez l’homme. Il incarne à lui seul l’histoire tourmentée de l’humanité.
C’est le premier pape de l’histoire à porter l’héritage de l’esclavage.
Sa mère, Mildred Agnes Martinez, était une femme métisse, descendante de « gens de couleur » et d’ancêtres esclaves. Par elle, Léon XIV est le premier souverain pontife avec une ascendance africaine subsaharienne depuis le Ve siècle.
Il porte la mémoire des plantations de Louisiane et des fabricants de cigares d’Haïti. Il est la synthèse de la souffrance et de la rédemption. Qui mieux que lui pour guider l’Église à travers la tempête finale ? Il est le pont entre le Nord (Chicago), le Sud (Pérou, où il fut missionnaire) et l’Afrique. Il est le pape de la « Totalité ».
L’Ombre de Pierre (Le Nom Oublié)
Le texte de Malachie parle de « Petrus Romanus ». Léon XIV n’a pas choisi le nom de Pierre. Aucun pape n’ose le faire. C’est un tabou absolu. Mais l’ironie du sort est mordante.
Cherchez dans son arbre généalogique.
Du côté maternel, des chercheurs ont trouvé une trace fascinante. Il serait le descendant direct de Pierre Boucher, le fondateur de Boucherville et premier colon de Nouvelle-France anobli par Louis XIV. Son arrière-grand-père paternel est né à Saint-Pierre-sur-Dives, en Normandie.
Le nom « Pierre » (Petrus) est gravé dans son histoire familiale, caché sous les couches de l’immigration américaine. Il est Pierre par le sang. Il est Romain par le grand-père. Il est Universel par la mère.
Le Mirage François : Pourquoi nous nous sommes trompés
Pendant douze ans, le monde a retenu son souffle. À la mort de Benoît XVI (la « Gloire de l’Olive »), tous les regards se sont tournés vers François. Les théoriciens du complot ont hurlé : « C’est lui ! C’est Pierre le Romain ! ».
Ils avaient tort. François n’était pas la fin. Il était le sursis.
Les exégètes les plus pointus de la prophétie avaient prévenu : le texte latin de Malachie ne numérote pas le dernier paragraphe. Il laisse un flou, un espace vacant, un silence entre la fin de la liste et l’arrivée du destructeur. François a occupé cet espace. Il a été le pape de la transition, le pape « jésuite » (politique) avant le pape « augustinien » (apocalyptique).
Aujourd’hui, avec l’arrivée de Léon XIV, le doute n’est plus permis. Là où François n’avait que des liens symboliques avec Rome, Léon XIV possède les preuves génétiques. Là où François prêchait la miséricorde, le profil de « faiseur d’évêques » de Léon XIV annonce le jugement. Nous avons cru que l’orage était passé. En réalité, il ne faisait que se charger.
La Fin de la Ville aux Sept Collines ?
Léon XIV a pris ses fonctions le 8 mai 2025. Il est le premier pape issu de l’Ordre de Saint-Augustin. Saint Augustin, l’homme qui a vu l’Empire Romain s’effondrer et qui a écrit La Cité de Dieu pour expliquer la fin d’un monde.
La boucle est bouclée. Un Augustinien pour fermer la porte.
Si la prophétie dit vrai, la « destruction de la ville aux sept collines » n’est peut-être pas une bombe atomique. C’est peut-être une réforme radicale. Léon XIV, avec son profil de « Nettoyeur », est l’homme idéal pour démanteler la Curie romaine telle qu’elle existe. Pour détruire le « Vatican politique » et revenir à une Église spirituelle.
Il ne reste plus qu’à regarder le ciel. Et à prier.
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Les questions que tout le monde se pose
Léon XIV est-il le premier pape américain ?
Oui. Né à Chicago en 1955, il est le premier citoyen des États-Unis à s’asseoir sur le trône de Pierre. Mais attention, il est aussi Péruvien. Il a été naturalisé en 2015 après des années de mission là-bas. C’est un pape à deux passeports.
A-t-il vraiment des origines françaises ?
Absolument. C’est un « cousin » éloigné pour beaucoup de Français. Sa grand-mère paternelle, Suzanne Fontaine, était une Normande née au Havre. Elle est arrivée aux USA à bord du paquebot La Touraine en 1915. Il a même des ancêtres à Paris et dans le Pays de Caux.
Pourquoi parle-t-on de ses origines africaines ?
Parce que c’est historique. Sa grand-mère maternelle, Louise Baquié, était une « créole métisse » de Louisiane. Elle descendait de familles de « gens de couleur » libres et d’esclaves. Cela fait de Léon XIV le premier pape « noir » (au sens de l’ascendance connue) de l’ère moderne.
La Lignée Sicilienne : Les registres de Milazzo confirment la naissance de son grand-père, Salvatore Riggitano (devenu John Prevost), lien direct du Pape avec la terre italienne.
L’Héritage « Pierre » : L’ascendance normande via Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados) et le lien maternel avec Pierre Boucher (Nouvelle-France) sont attestés par les généalogistes du Programme de recherche en démographie historique (Montréal).
La Première Historique : Le Vatican a officiellement reconnu l’ascendance métisse et créole (Louisiane/Haïti) de Sa Sainteté, faisant de lui le premier pape de l’histoire moderne à porter cet héritage.
À propos de l’auteur Chroniqueur spécialisé en histoire des croyances et symbolisme, Philippe Loneux explore les frontières du visible. Il décrypte aussi bien les traditions religieuses que les phénomènes ésotériques et les grands mystères, en cherchant toujours le sens caché sous le prisme de l’analyse historique.
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