Coupeur de feu : guérison, prière, secret… tout savoir sur cette pratique

par | Mai 27, 2025 | Esotérisme, Mystères

Table des matières
2
3

Qu’est-ce qu’un coupeur de feu ?

1. Une pratique ancestrale encore bien vivante

Le terme coupeur de feu désigne une personne capable de soulager une brûlure — qu’elle soit due à un accident, à une maladie ou à un traitement médical — simplement par la parole. Ce soulagement ne passe ni par un contact physique ni par un médicament : tout se joue dans l’intention, dans les mots prononcés, parfois dans le silence.

Il ne s’agit pas d’une invention moderne. Cette pratique énergétique est présente dans de nombreuses régions de France, de la Suisse à la Bretagne, en passant par le Jura, la Corse ou les Pyrénées. Elle fait partie de ces savoirs populaires transmis de génération en génération, souvent à voix basse, parfois sur le lit de mort. On parle alors de secret de coupeur de feu : une prière courte, une formule sacrée que la personne récite pour « éteindre » la douleur de la brûlure.

Ce secret peut être d’origine chrétienne, mêlé à des versets ou invocations, ou plus neutre, centré sur la douleur elle-même. Mais il est toujours protégé, transmis à une seule personne à la fois, et jamais divulgué en public.

2. Le feu dont on parle : brûlures, zona, radiothérapie…

Le mot feu désigne ici une douleur intense, souvent décrite comme une sensation de brûlure dans le corps. Cela peut concerner une flamme réelle (fer à repasser, liquide brûlant, feu de cuisine), mais aussi un zona, une piqûre d’insecte, ou les effets secondaires de la radiothérapie. Tout ce qui « chauffe » au point de faire mal entre dans le champ d’action du coupeur.

Dans les cas les plus fréquents, la personne souffrante ou un proche contacte le coupeur de feu à distance, souvent par téléphone. Il suffit de donner le prénom, la nature de la brûlure, et parfois l’heure de l’accident. Rien de plus. Le coupeur agit ensuite seul, récitant sa prière de guérison dans le calme.

Ce qui frappe souvent, c’est la rapidité du soulagement. La douleur de la brûlure s’apaise, la sensation de feu s’éteint, la peau semble retrouver une forme de fraîcheur. Même lorsque les symptômes sont invisibles, comme dans le zona, les effets se font sentir.

3. Le pouvoir des mots et du silence

L’acte du coupeur de feu ne repose pas sur une technique observable. Il s’inscrit dans un rapport intime au sacré, au soin énergétique, au mystère. Le coupeur n’a pas vocation à être vu. Il agit discrètement, souvent sans rien dire, sans chercher de reconnaissance.

La prière du coupeur de feu est dite secrète, non seulement parce qu’elle ne se partage qu’oralement, mais aussi parce qu’elle s’inscrit dans une tradition du silence. Certains la murmurent à voix basse, d’autres la disent intérieurement. Certains y ajoutent un geste de croix, d’autres non. Mais tous partagent une même attention à ce qu’ils font.

Ce qui compte, c’est moins la formule que l’intention. La présence intérieure, la confiance, l’écoute silencieuse : voilà ce qui donne de la force aux mots. C’est cette alliance de foi et d’attention qui fait du coupeur de feu un guérisseur invisible, mais souvent très sollicité.

Comment agit un coupeur de feu ?

1. L’énergie, la foi, l’intention

La question revient souvent : comment une personne, parfois à des centaines de kilomètres, peut-elle soulager une brûlure sans jamais toucher la peau ? Pour comprendre, il faut sortir du cadre strictement matériel. Le coupeur de feu n’agit pas avec ses mains, mais avec une intention claire, une prière, et ce que beaucoup appellent une énergie de guérison.

Certains parlent de magnétisme, d’autres de don spirituel, d’autres encore d’effet placebo. Mais quelle que soit l’explication qu’on y met, les résultats sont parfois là, visibles, tangibles. Le soulagement est réel, souvent rapide, et difficile à expliquer uniquement par la suggestion.

La foi joue un rôle, mais pas forcément celle de la personne brûlée. C’est surtout celle du coupeur lui-même, sa concentration, son alignement intérieur. Ce n’est pas un acte mental, c’est une posture, presque une offrande : une parole posée avec respect, un geste invisible qui vise à apaiser.

2. À distance ou en présence : les deux fonctionnent

Un coupeur de feu à distance peut être aussi efficace qu’en face à face. Dans la plupart des cas, les gens appellent depuis l’hôpital, leur cuisine ou le bord d’un terrain, parfois paniqués. Le coupeur écoute, note les informations nécessaires, puis agit dans le calme, souvent sans même rappeler.

Ce fonctionnement à distance étonne, mais il est banal dans cet univers. Ce n’est pas la voix qui soigne, ni le contact physique, mais le secret du coupeur de feu et la manière dont il est porté.

Certaines personnes se sentent soulagées instantanément. D’autres remarquent que la douleur s’éteint quelques minutes plus tard. Ce qui est constant, c’est l’absence d’intervention visible : pas de médication, pas de protocole, pas de discours. Uniquement un lien de confiance et de présence.

3. Effets constatés : apaisement, disparition, mystère

Les témoignages sont nombreux, souvent très simples. « Je ne pouvais plus bouger le bras, ça me brûlait, et puis après l’appel, plus rien ». « Mon fils hurlait, la douleur s’est arrêtée d’un coup ». « La rougeur a disparu comme si de rien n’était ». Les récits se ressemblent : le feu est coupé, la douleur s’apaise, parfois la peau guérit plus vite.

Les médecins eux-mêmes, sans toujours le dire ouvertement, constatent que certaines brûlures évoluent mieux après l’appel d’un barreur de feu (terme synonyme de coupeur). Dans certains services de radiothérapie, le personnel infirmier connaît le numéro d’un coupeur local et le transmet aux patients qui le demandent.

Personne ne peut expliquer avec certitude le phénomène. Mais ceux qui le vivent n’ont pas besoin de théorie. Ce qu’ils retiennent, c’est le soulagement, souvent là où rien d’autre ne fonctionnait.

Qui fait appel à un coupeur de feu ?

1. Enfants brûlés, malades sous chimio, grands brûlés…

La demande d’un coupeur de feu peut venir de n’importe qui, à n’importe quel moment. Un enfant qui se renverse de l’eau bouillante sur la jambe, une personne âgée souffrant d’un zona, un patient brûlé par les rayons de la radiothérapie… La douleur est vive, parfois insupportable, et les proches cherchent une aide immédiate. C’est souvent dans l’urgence que le nom d’un barreur de feu circule.

Ce sont souvent les parents ou les soignants qui prennent l’initiative. Ils appellent, donnent le prénom, et attendent. Ils ne savent pas comment cela fonctionne, mais ils savent que « ça marche ». L’attente n’est pas dans la tête, elle est dans la peau. Et quand le feu se calme, cela suffit.

Dans certaines régions, les coupeurs de feu sont connus localement. Leur numéro circule sous le manteau, entre voisins, dans les salles d’attente, ou même transmis discrètement par des pompiers, des aides-soignantes ou des pharmaciens.

2. Les hôpitaux : plus qu’on ne croit

Même si cela n’apparaît dans aucun protocole officiel, plusieurs services hospitaliers travaillent avec des coupeurs de feu à distance. C’est particulièrement vrai en oncologie, où les brûlures liées à la radiothérapie sont fréquentes et douloureuses. Certains patients enchaînent les séances avec un coupeur « attitré », qu’ils appellent après chaque passage.

Ce n’est jamais écrit, jamais affiché, mais souvent toléré. Pour les équipes soignantes, tant que le geste n’interfère pas avec le traitement, il est accueilli comme un appui. Certains professionnels reconnaissent eux-mêmes avoir vu des cicatrisations plus rapides, une baisse de la douleur, ou simplement un mieux-être visible.

Il ne s’agit pas de magie, mais d’un accompagnement invisible, complémentaire à la médecine. Et cela suffit à convaincre ceux qui souffrent.

3. Quand la médecine atteint ses limites

Beaucoup de personnes font appel à un coupeur de feu quand elles sentent qu’il n’y a plus d’autre solution. Quand la crème ne fait rien, que les calmants n’agissent pas, que la douleur reste la même, jour après jour. Ce recours ne remplace pas un traitement, mais il offre un souffle, un apaisement.

Il y a dans cette démarche un geste d’humilité : reconnaître qu’on ne contrôle pas tout, qu’il existe des formes de soin qui ne passent ni par la chimie ni par la technique.

Ce sont souvent des personnes simples, pas du tout tournées vers les médecines alternatives, qui y ont recours. Ce n’est pas une quête spirituelle, c’est un appel au secours. Et quand le feu s’éteint, ce n’est pas la logique qui parle. C’est le soulagement, brut, silencieux, souvent inexplicable.

Qui sont les coupeurs de feu ?

1. Des personnes ordinaires, souvent discrètes

Le coupeur de feu n’a pas de profil type. Il peut être retraité, agriculteur, aide-soignant, cadre, mère de famille ou artisan. La plupart n’en parlent presque jamais, même à leur entourage. Ils ne cherchent ni reconnaissance ni clientèle. Leur pratique se fait dans la discrétion, sans publicité, sans enseigne.

Ce sont souvent des gens calmes, posés, proches de la terre ou d’une tradition familiale. Leur don de guérison n’est pas affiché comme un titre. C’est un service qu’ils rendent, quand on les appelle, et qu’ils vivent comme une responsabilité silencieuse.

Certains ne prennent qu’un ou deux appels par semaine. D’autres sont sollicités tous les jours. Ils agissent quand ils sentent que c’est juste, avec simplicité, sans jamais promettre un résultat.

2. Don inné ou appris ?

Beaucoup de coupeurs de feu disent avoir reçu leur don dans l’enfance. Par un grand-parent, un oncle, une voisine, au détour d’une phrase, parfois dans un moment marquant. Ce secret se transmet oralement, souvent une seule fois, de manière précise, avec des consignes strictes : ne pas le répéter, ne pas l’écrire, ne pas le déformer.

Mais d’autres l’ont appris plus tard, par un proche, ou en demandant consciemment à recevoir ce savoir. Il n’y a pas toujours de lignée familiale. Ce n’est pas réservé à une élite. Ce qui compte, ce n’est pas d’avoir reçu un pouvoir, mais d’en prendre soin, de l’utiliser avec respect, et de ne pas en faire commerce.

On parle parfois de don barreur de feu, mais ce mot « don » n’est pas toujours compris comme un pouvoir personnel. Il s’agit plutôt d’un canal, d’une disponibilité intérieure, d’un lien entre une demande et une force qui dépasse l’individu.

3. Une posture intérieure avant tout

Être coupeur de feu, ce n’est pas seulement réciter une prière. C’est une manière d’être : attentif, centré, humble. C’est savoir se rendre disponible, sans vouloir « sauver » ou « guérir », mais simplement soulager. Cela demande de la présence, de la constance, parfois de l’effacement.

Beaucoup décrivent cette posture comme une forme de prière active, un moment où l’on se met au service, sans chercher de retour. Cela peut s’accompagner d’une foi religieuse, mais pas forcément. Certains barreurs de feu sont chrétiens, d’autres non croyants, d’autres encore simplement reliés à une force qu’ils ne nomment pas.

Ce qui les relie tous, c’est une forme de cohérence intérieure : ne pas chercher à convaincre, ne pas en tirer profit, rester à leur place. Ils ne sont pas des maîtres. Juste des passeurs.

Peut-on payer un coupeur de feu ?

1. La gratuité comme principe

Dans la très grande majorité des cas, un coupeur de feu refuse d’être payé. C’est une règle non écrite, mais profondément ancrée. La pratique est perçue comme un don, pas comme un service commercial. Recevoir de l’argent pourrait, pour certains, « couper le lien », altérer la qualité du geste ou nuire à sa légitimité.

Il ne s’agit pas de superstition, mais d’un respect ancien : on barre le feu, on soulage, on passe une prière — pas pour en tirer profit, mais parce que c’est juste. Beaucoup considèrent que le secret reçu leur a été confié, et qu’ils ne sont que des relais.

Ce principe de gratuité du coupeur de feu est central. C’est lui qui permet à la pratique de rester ce qu’elle est : un acte désintéressé, sans attente, offert sans calcul.

2. Don libre ou échange symbolique

Cela ne veut pas dire que l’on ne donne jamais rien. Il est courant d’offrir une boîte de chocolats, une fleur, un mot de remerciement, une carte. Certains déposent discrètement un petit billet, sans insister. Mais cela ne change rien : le barreur de feu n’attend rien, ne demande rien, et, s’il accepte un geste, c’est pour ne pas blesser.

Dans certaines familles, on enseigne que l’échange doit rester symbolique : un fruit, un objet, un petit service. Pas un prix. Pas une facture. Le lien est humain, pas marchand.

3. Le danger des charlatans

C’est un sujet sensible : parce que la pratique est invisible et mystérieuse, elle attire aussi des personnes mal intentionnées. Il arrive que certains se proclament coupeurs de feu professionnels, proposent des consultations tarifées ou promettent des guérisons immédiates. Là, la prudence est de mise.

Un vrai coupeur de feu ne fait jamais de publicité. Il ne vous propose pas de « forfait ». Il ne parle pas de ses « clients ». Il ne cherche ni pouvoir, ni reconnaissance. S’il accepte d’agir, c’est souvent par discrétion, parfois avec hésitation, mais toujours avec retenue.

La sincérité d’un barreur de feu se reconnaît à son humilité. Il n’a rien à vendre. Juste un secret à transmettre, quand le moment est venu — et une douleur à apaiser, quand on le lui demande.

Comment devenir coupeur de feu ?

1. Recevoir ou apprendre une prière

Pour devenir coupeur de feu, il faut d’abord recevoir ce que l’on appelle le secret. Il s’agit d’une prière de guérison, courte, transmise oralement, souvent dans un moment particulier : un passage de vie, une demande explicite, une situation grave. Le plus souvent, ce secret est donné à une seule personne, dans une confiance silencieuse.

Certaines formules sont d’origine chrétienne, d’autres sont plus neutres. Ce qui compte, ce n’est pas leur contenu exact, mais la manière dont elles sont transmises. La parole sacrée est confiée, pas enseignée. Il ne s’agit pas d’un savoir qu’on peut chercher ou acheter, mais d’un lien, parfois mystérieux, entre deux personnes.

On peut aussi demander à apprendre, avec humilité. Certains barreurs de feu acceptent de transmettre leur prière à une personne de confiance, s’ils sentent en elle une intention juste, une capacité d’écoute, un désir réel de soulager.

2. Développer son ancrage et sa présence

Connaître la prière du coupeur de feu ne suffit pas. Il faut aussi apprendre à l’habiter. Cela demande une forme de calme intérieur, de disponibilité, parfois de foi. Ce n’est pas une formule magique : c’est un lien entre une parole, une présence, et une douleur que l’on veut apaiser.

Beaucoup de coupeurs de feu ont aussi une pratique personnelle de prière, de méditation, ou de soin énergétique. Ils ne cherchent pas à « agir », mais à se rendre disponibles à quelque chose de plus grand qu’eux. C’est dans cette posture de retrait, presque d’effacement, que le geste peut avoir sa force.

L’ancrage peut se cultiver : apprendre à écouter sans juger, à se centrer sans s’agiter, à poser une parole sans vouloir convaincre. C’est un travail intérieur, invisible, mais essentiel.

3. Écouter, soulager, disparaître

Le rôle du coupeur de feu n’est pas d’apparaître, de se mettre en avant ou de créer une dépendance. Il agit, puis se retire. Il écoute, puis laisse faire. Il ne demande pas de retour. C’est ce qui rend sa démarche profondément humaine, et spirituelle à la fois.

Devenir barreur de feu, ce n’est pas choisir un métier, c’est recevoir une charge. C’est accepter de répondre à l’appel, parfois au milieu de la nuit, sans rien attendre. Et quand la douleur s’apaise, quand le feu se retire, le coupeur aussi s’efface.

Il n’a rien prouvé. Il n’a rien fait pour lui. Mais il a été là, au bon moment, avec la bonne parole. Et cela suffit.

Ai-je le don de coupeur de feu ? Comment le reconnaître en soi

1. Il ne s’agit pas d’un pouvoir spectaculaire

Beaucoup imaginent qu’avoir le don de coupeur de feu, c’est posséder une capacité rare, visible, presque magique. En réalité, ceux qui le portent décrivent plutôt une disponibilité intérieure, une sensibilité au monde invisible, une manière d’être plus qu’un savoir-faire.

On ne ressent pas une montée d’énergie soudaine ni une chaleur dans les mains à chaque instant. Ce qui s’impose, c’est un appel discret : une intuition, une confiance tranquille, une envie profonde de soulager la douleur, sans rien attendre en retour.

2. Des signes discrets mais parlants

Certaines personnes découvrent ce don après avoir récité, presque par hasard, une prière de guérison pour un proche. D’autres sentent, dès l’enfance, une proximité avec la souffrance physique des autres. Voici quelques signes évoqués par des barreurs de feu :

  • Le besoin récurrent d’apaiser, d’être présent quand l’autre souffre

  • Une parole qui calme, un contact ou une présence qui réchauffe

  • Une intuition forte : on « sait » quoi faire ou quoi dire

  • Une attirance pour les pratiques de soin énergétique ou de prière silencieuse

  • Un lien familial flou mais réel : un aïeul connu pour « couper le feu », même sans avoir transmis son secret

Rien de spectaculaire, donc. Mais une forme de clarté intime, de certitude tranquille qui s’installe avec le temps.

3. Ce don se révèle dans l’action, pas dans l’idée

Aucune liste de signes ne remplace l’expérience. Ce sont souvent les circonstances qui révèlent la capacité : un proche brûlé, une demande inattendue, une douleur aiguë… On tente une parole, un silence, une prière. Et la personne va mieux. Le feu se calme. Le soulagement est là.

Ce n’est pas automatique. Ce n’est pas garanti. Mais si cela revient, si cela agit encore et encore, il faut l’écouter.

De là, on peut demander à recevoir un secret, ou attendre que la transmission vienne à soi. On peut aussi vivre ce don sans mot, sans titre, dans une forme de service discret.

Être coupeur de feu, ce n’est pas avoir un pouvoir. C’est répondre à un appel. Par la présence, la parole juste, et l’humilité de celui qui disparaît dès que le feu s’est tu.

Prières de coupeur de feu : pourquoi certaines sont connues, et que valent-elles ?

1. Des prières traditionnellement gardées secrètes

Les prières des coupeurs de feu sont, par essence, secrètes. Elles sont transmises de vive voix, à une seule personne, souvent dans un moment intime, voire solennel. Ce n’est pas un savoir que l’on partage publiquement, mais un lien sacré qui passe d’une conscience à une autre. Le respect de ce secret est une marque de sérieux. Il fait partie de l’éthique des barreurs de feu authentiques.

Pourtant, certaines de ces prières ont fini par être rendues publiques. Pourquoi ? Parce qu’elles ont été notées dans des carnets anciens, parfois publiées dans des livres de témoignages, ou transmises par des coupeurs âgés qui n’avaient personne à qui confier leur prière. D’autres ont été retransmises à des chercheurs ou journalistes, dans un souci de mémoire.

2. Des formules qui ont traversé les générations

Voici trois prières connues, encore récitées aujourd’hui dans certaines régions :

« Feu, cesse ton ardeur, comme Judas trahit Notre Seigneur.
Feu, rentre dans l’eau, comme le Christ dans son tombeau.
Que la douleur s’en aille, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »

Cette prière, d’inspiration chrétienne, est très répandue dans les zones rurales. Elle est souvent dite trois fois de suite, parfois avec un signe de croix.

« Feu, feu, je te retire, par la prière et par l’Esprit.
Que la chair ne souffre plus, que la peau reprenne sa paix.
Au nom de Dieu qui guérit. »

Moins liturgique, cette variante conserve une dimension spirituelle forte. Elle est utilisée pour les douleurs plus diffuses, comme un zona ou une inflammation après traitement.

« Le feu s’en va, la peau se ferme, la douleur se tait. »

Très brève, cette prière peut convenir à des coupeurs sans attache religieuse. Elle concentre l’essentiel : l’intention, la parole, le retrait.

3. Ont-elles perdu leur force si elles sont connues ?

C’est une question fréquente : une prière encore efficace peut-elle être écrite ou publiée sans perdre sa puissance ? Pour de nombreux coupeurs de feu, la réponse est claire : ce n’est pas la prière seule qui agit, mais la personne qui la porte. Autrement dit, lire ou prononcer ces formules sans être dans la bonne disposition ne produit rien, ou presque rien.

Le secret du coupeur de feu, ce n’est pas la phrase en elle-même. C’est le lien intime entre la personne, la prière, et la demande. C’est aussi la foi, la concentration, l’humilité. Sans cela, la parole reste lettre morte.

C’est pourquoi ces prières publiées ne sont pas vues comme des « recettes ». Elles peuvent toucher, inspirer, mais elles ne remplacent pas la transmission vivante, celle qui engage profondément celui qui reçoit.


Questions fréquentes sur les coupeurs de feu

1. Un coupeur de feu peut-il agir sur les animaux ?

Oui. Il arrive qu’on fasse appel à un coupeur de feu pour un chien, un chat, un cheval, après une brûlure, une inflammation ou une réaction allergique sévère. Le fonctionnement est le même : le nom de l’animal, son âge, les symptômes, et le coupeur agit. Certains vétérinaires non officiels reconnaissent une amélioration visible, notamment en cas de zona animal (herpès virus), difficile à traiter autrement.

2. Est-ce que plusieurs coupeurs peuvent agir en même temps ?

C’est déconseillé. Les barreurs de feu expérimentés considèrent qu’une seule personne doit agir à la fois, pour ne pas brouiller l’intention ou « superposer les énergies ». En cas d’urgence, mieux vaut attendre que le premier ait terminé avant d’en appeler un autre.

3. Y a-t-il des jours ou des heures meilleurs pour couper le feu ?

Certains coupeurs de feu traditionnels préfèrent agir à des heures calmes, le matin tôt ou le soir tard, quand l’environnement est plus paisible. D’autres disent que cela n’a pas d’importance : c’est la disponibilité intérieure qui compte, pas l’horloge. En revanche, beaucoup évitent d’agir pendant qu’un traitement médical agressif est en cours (injection, anesthésie), préférant intervenir juste après.

4. Que ressent le coupeur pendant l’acte ?

Les réponses varient. Certains ressentent une chaleur dans les mains, un frisson, une fatigue passagère. D’autres ne sentent rien de particulier, mais perçoivent un moment de bascule, comme si la brûlure « partait ». Quelques-uns disent aussi être « vidés » après un soin intense, et doivent se reposer. C’est pourquoi ils prennent peu d’appels par jour.

5. Peut-on apprendre à couper le feu sans être croyant ?

Oui. La foi religieuse n’est pas obligatoire. Ce qui compte, c’est la sincérité de la démarche, la capacité à se centrer, et le respect du secret de guérison. Certains coupeurs sont croyants, d’autres agnostiques. L’essentiel est d’être prêt à agir sans égo, sans recherche de pouvoir.

6. Est-ce que cela fonctionne sur les brûlures anciennes ?

Les brûlures anciennes, déjà cicatrisées ou installées depuis plusieurs semaines, ne répondent pas toujours. Le coupeur de feu agit surtout sur la douleur encore active, le « feu » encore présent. En revanche, certains sont appelés pour des douleurs chroniques type zona récurrent ou eczéma inflammatoire : dans ces cas, une amélioration est parfois observée.

7. Existe-t-il des livres ou des formations sérieuses ?

Il existe quelques livres de témoignages, écrits par des coupeurs ou par des patients, mais très peu de formations fiables. La majorité des coupeurs de feu authentiques considèrent que cela ne s’apprend pas dans un cadre commercial. Méfiance donc envers les stages payants promettant des « secrets universels ». Le vrai secret de barreur de feu se transmet toujours dans une relation humaine, pas par un livret ou une vidéo.

✨ Info spirituelle: Le saviez-vous ?

Chargement...

Nos derniers articles:

Qui peut baptiser un enfant dans l’Église catholique ?

Qui peut baptiser un enfant dans l’Église catholique ?

Le baptême catholique des enfants : sens et engagement 1. Pourquoi l’Église demande le baptême dès le plus jeune âge ? L’enfant n’a pas encore les mots pour parler de Dieu. Il ne comprend pas tout. Mais il peut déjà recevoir. C’est ce que l’Église affirme quand elle...