Longtemps lues en filigrane, les figures féminines de la Bible occupent pourtant une place essentielle, bien que souvent discrète. Du courage silencieux de Jochebed à la parole audacieuse de Marie-Madeleine, ces femmes traversent les Écritures en apportant, chacune à leur manière, lumière, discernement et transmission. Cet article propose de redécouvrir leur rôle, leur influence et la richesse de leur présence dans l’histoire biblique, à travers un regard plus attentif et plus juste.
Femmes dans la Bible : des figures essentielles à redécouvrir
Ce bref vous invite à parcourir les multiples visages féminins présents dans les Écritures, souvent discrets mais toujours porteurs d’une force spirituelle et d’un rôle décisif dans l’histoire biblique.
Femmes dans la Bible : une présence souvent discrète, toujours décisive
1. Femmes et création divine dans le livre de la Genèse
Quand on ouvre la Bible, les toutes premières lignes évoquent déjà la place des femmes. L’être humain y est présenté comme créé « homme et femme », à l’image de Dieu. Il n’y a pas de hiérarchie posée ici. Pas d’opposition, ni d’infériorité. Ce sont deux visages d’une même humanité portée par le souffle divin.
Un peu plus loin, un second récit raconte la femme formée à partir d’une côte de l’homme. Ce passage a parfois été utilisé pour appuyer l’idée d’une dépendance ou d’un rang secondaire. Mais en hébreu, le mot utilisé désigne aussi le côté, le vis-à-vis. Ce détail peut paraître minime. Il change pourtant beaucoup si l’on accepte de lire le texte avec une attention renouvelée, sans le poids des interprétations toutes faites.
2. Femmes de l’ombre : ces figures qui agissent sans être nommées
Beaucoup de femmes dans la Bible n’ont pas de nom. Leur rôle semble passer en arrière-plan. Pourtant, elles sont là, agissantes. Parfois au bon moment, avec un mot, un geste, une décision qui change tout.
Prenez l’histoire de Naaman, ce général lépreux. Il ne serait jamais allé voir le prophète Élisée sans la parole d’une jeune servante anonyme, esclave dans sa maison. Elle parle une seule fois, mais cette parole déclenche toute la suite. Des figures comme elle, il y en a d’autres. Discrètes, mais jamais secondaires.
Lire ces textes en prêtant attention à ces présences, c’est une manière de les réentendre autrement. Non pour forcer un sens, mais pour ne pas passer à côté de ce que ces récits révèlent entre les lignes.
3. Comment repérer la place des femmes dans les récits bibliques
On peut lire la Bible comme on l’a toujours lue. Ou bien, on peut accepter de s’attarder là où notre regard ne s’était jamais posé. Certaines femmes sont nommées, d’autres pas. Parfois elles parlent, parfois elles n’ont que quelques versets. Mais leur rôle, aussi bref soit-il, est rarement anodin.
Quand une femme est évoquée, même de manière rapide, on peut se poser des questions simples. Que fait-elle là ? Quel sens prend sa présence dans ce récit ? Ce qu’elle fait ou ce qu’elle ne fait pas, ce qu’elle dit ou ne dit pas, peut porter un sens que le texte ne souligne pas directement, mais qui mérite d’être entendu.
Quand des femmes agissent là où on ne les attend pas
1. Déborah, prophétesse et juge dans l’Ancien Israël
Le livre des Juges raconte une période instable, bien avant l’instauration d’un royaume en Israël. À cette époque, le peuple n’a ni roi ni chef durable : lorsqu’un danger survient, une figure se lève pour guider, trancher, décider. Ce rôle, souvent confié à un homme, est ici tenu par une femme : Déborah.
Le récit la présente comme prophétesse, assise sous un palmier, où les Israélites viennent la consulter. Elle ne règne pas depuis un trône ni un champ de bataille, mais depuis ce lieu public où la parole et l’écoute se croisent. Sa réputation repose sur la justice qu’elle rend, et sur la sagesse qu’on lui reconnaît.
Quand il faut passer à l’action contre un ennemi, Déborah appelle Barak, un chef militaire. Mais celui-ci refuse de partir sans elle. Ce détail est parlant : elle n’est pas seulement une autorité spirituelle, elle incarne aussi une forme de force morale qui rassure et qui guide.
Déborah agit sans dominer, mais elle ne s’efface pas. Elle mène, elle discerne, elle parle avec assurance. Et c’est avec elle que la victoire prend forme, dans un chant de louange qui souligne la place des femmes dans l’histoire d’un peuple en marche.
2. Esther, une reine exposée mais lucide
L’histoire d’Esther se situe dans un tout autre univers : celui d’un palais royal, au cœur de l’empire perse. Jeune femme juive, orpheline, elle est élevée par son cousin Mardochée. Par un concours destiné à choisir une nouvelle reine, elle entre dans l’intimité du roi. Mais son statut reste fragile : elle n’a pas le droit de s’adresser à lui librement, et risquerait la mort en le faisant sans convocation.
Un jour, elle apprend qu’un décret menace son peuple. Mardochée lui demande d’intervenir. Elle hésite. Ce n’est pas la peur qui la retient, mais la conscience du danger. Après trois jours de prière et de jeûne, elle entre dans la salle du trône.
Elle ne parle pas immédiatement. Elle prépare deux repas pour le roi, puis, lorsqu’il lui demande ce qu’elle désire, elle dénonce l’injustice et plaide pour la vie de son peuple. Ce n’est ni un discours revendicatif ni une action spectaculaire. C’est une stratégie réfléchie, menée dans le silence, la retenue et la foi.
Esther n’a pas d’armée, ni même de tribune. Ce qu’elle possède, c’est une intelligence fine, un sens du moment, et le courage d’intervenir là où personne ne peut parler à sa place.
3. Ce que ces deux portraits permettent de mieux comprendre
Déborah et Esther sont deux femmes que tout semble opposer : l’une vit dans les collines d’Israël, l’autre dans les couloirs du pouvoir impérial. L’une agit à découvert, l’autre dans une prudente discrétion. Pourtant, dans les deux cas, leur rôle ne se limite pas à une présence symbolique ou secondaire.
Elles incarnent deux manières très différentes d’exercer une responsabilité : l’une par la parole publique et le jugement ; l’autre par la patience, la stratégie, et le courage de risquer sa vie. Ces récits bibliques ne les présentent pas comme des exceptions curieuses, mais comme des figures qui portent l’histoire, chacune à sa façon.
Ce sont des textes que l’on peut lire vite, ou relire plus lentement, en prenant le temps de s’arrêter sur les gestes, les silences, les prises de parole. Ils offrent une autre manière de voir la place des femmes dans la Bible : pas marginales, mais discrètement décisives.
Quand des femmes annoncent, écoutent et transmettent
1. Miriam, sœur de Moïse, première voix prophétique féminine
Dans le livre de l’Exode, Miriam apparaît dès la naissance de son frère Moïse. Petite fille encore, elle veille discrètement, cachée sur les berges du Nil, pour surveiller le berceau flottant de son frère. C’est elle qui s’approche de la fille du Pharaon pour proposer une nourrice, assurant ainsi la survie de l’enfant. On l’imagine, vive et attentive, dans une situation où une simple erreur aurait tout fait échouer.
Mais ce n’est que bien plus tard qu’elle est désignée comme prophétesse. Après la traversée de la mer Rouge, quand le peuple chante sa délivrance, c’est elle qui mène la danse, avec un tambourin à la main. Elle entraîne les femmes, elle fait résonner la louange. Ce rôle peut sembler bref, mais il est essentiel. À un moment charnière, elle donne le ton. Elle ouvre une manière d’exprimer la foi par le chant, le corps, la joie.
Miriam ne parle pas comme Moïse, elle ne manie pas le bâton. Mais elle laisse une trace. Elle montre que la voix prophétique ne se limite pas à l’annonce solennelle ou à l’éloquence. Elle peut surgir dans le chant, dans le geste collectif, dans une joie partagée qui rappelle ce que Dieu a fait.
2. Anne, veuve priant au temple, attentive à ce qui vient
Dans l’Évangile selon Luc, au moment où Marie et Joseph présentent Jésus au temple, une vieille femme est là. Elle s’appelle Anne. Elle a vécu sept ans avec son mari, puis est restée veuve, et passe désormais ses journées au temple, dans le jeûne et la prière. C’est tout ce que le texte nous dit d’elle, mais c’est déjà beaucoup.
Quand elle voit l’enfant, elle reconnaît. Elle perçoit dans ce tout-petit quelque chose que d’autres n’ont pas encore vu. Et elle parle, non pas pour elle-même, mais pour ceux qui espèrent. Elle ne s’impose pas, mais elle annonce. Elle se tient entre le silence et la parole, entre l’attente et la révélation.
Anne ne cherche pas à attirer l’attention. Elle n’a pas de rôle officiel. Et pourtant, c’est à elle qu’il revient de reconnaître la lumière qui entre dans le monde. Dans le calme d’un temple, elle discerne ce que d’autres mettront du temps à comprendre.
3. Marie-Madeleine, celle qui voit et qui annonce
Elle est peut-être la figure féminine la plus connue des Évangiles, mais pas toujours pour les bonnes raisons. Marie-Madeleine a longtemps été confondue avec d’autres femmes dans les récits, parfois réduite à une caricature de pécheresse repentie. Le texte dit pourtant autre chose : elle est la première témoin de la résurrection.
Elle accompagne Jésus pendant son ministère. Elle est là quand il est crucifié, quand beaucoup d’autres se sont éloignés. Elle suit jusque dans l’épreuve, elle reste présente au pied de la croix, elle accompagne jusqu’au tombeau. Et c’est elle, au matin de Pâques, qui découvre la pierre roulée. C’est elle que Jésus appelle par son nom.
Il ne lui donne pas un discours à répéter. Il lui confie une mission : « Va dire à mes frères… ». Elle devient messagère de la résurrection, celle qui porte la parole nouvelle, avant même que les disciples ne comprennent ce qui vient de se passer.
Dans l’histoire chrétienne, on l’a parfois appelée « l’apôtre des apôtres ». C’est une belle manière de dire que sa parole n’est pas un simple récit de témoin, mais le début d’une annonce, d’un mouvement, d’une transmission.
Ces femmes qui donnent la vie et transmettent la foi
1. Jochebed, mère de Moïse, présence cachée et courage silencieux
Son nom n’est pas toujours mentionné, mais son geste a traversé les siècles. Jochebed est la mère de Moïse. Dans un moment de grande tension — les autorités égyptiennes ordonnent la mise à mort de tous les nouveau-nés hébreux de sexe masculin — elle prend une décision à la fois audacieuse et pleine d’abandon : elle place son bébé dans un panier qu’elle dépose sur le Nil.
Ce geste pourrait ressembler à un abandon, mais il porte en lui une confiance plus grande encore. Elle ne se résigne pas, elle agit. Elle protège la vie de son enfant au prix de la séparation. Et cette vie qu’elle a portée, elle la remet entre les mains de Dieu et du fleuve.
Dans l’ombre de cette histoire, elle joue un rôle fondateur. Sans elle, Moïse ne serait pas devenu l’homme qui libère. On ne l’entend pas parler, mais tout son corps parle : elle sauve, elle remet, elle confie.
2. Élisabeth, mère de Jean-Baptiste, témoin d’une promesse
Élisabeth apparaît au début de l’Évangile selon Luc. Elle est décrite comme une femme juste, âgée, sans enfants, mariée au prêtre Zacharie. Le récit raconte qu’un jour, contre toute attente, elle conçoit un enfant — Jean, celui qu’on appellera plus tard Jean-Baptiste.
Mais Élisabeth ne se contente pas de vivre un miracle. Elle accueille cet événement avec un mélange de pudeur, de gratitude et de discernement. Quand sa cousine Marie vient lui rendre visite, enceinte elle aussi, Élisabeth reconnaît en elle la mère du Messie. Elle s’émerveille, elle bénit.
Son rôle, là encore, ne se résume pas à avoir donné naissance. Elle crée un espace d’accueil, elle devine ce qui se joue, elle rend grâce. Et par sa parole, elle ouvre la bouche de Marie, qui chantera le Magnificat.
Le fils qu’elle mettra au monde vivra dans le désert, portera une parole rude, préparera le chemin. Mais tout commence dans le silence d’un foyer où l’attente n’avait plus de place, et où une femme, pourtant, a laissé la promesse germer.
Les femmes comme sources d’enseignement et figures de sagesse
1. La femme de Proverbes 31, une sagesse incarnée au quotidien
Elle n’a pas de nom, mais elle tient une place à part dans la Bible. À la fin du livre des Proverbes, un poème décrit une femme qui veille sur sa maison, travaille de ses mains, parle avec sagesse, se lève tôt, prend soin des siens, aide les pauvres. Ce n’est pas une héroïne de guerre ni une prophétesse : c’est une femme du quotidien, mais regardée avec admiration.
Ce portrait n’est pas une injonction rigide, c’est une reconnaissance. Cette femme n’est pas jugée à ses apparences ou à sa réussite, mais à sa capacité de faire du bien autour d’elle. Elle parle avec bonté, elle agit avec discernement, et sa famille lui rend hommage.
Ce passage, souvent lu lors des fêtes juives ou chrétiennes, rappelle que la sagesse biblique ne se joue pas seulement dans les débats des sages ou les discours des rois. Elle peut prendre la forme d’une femme qui tisse, qui parle peu mais juste, qui rend le monde un peu plus habitable.
2. Marie de Béthanie, celle qui écoute
Dans l’Évangile selon Luc, Marie de Béthanie est assise aux pieds de Jésus pendant que sa sœur Marthe s’affaire aux préparatifs. Cette scène toute simple a traversé les siècles parce qu’elle renverse les attentes.
À l’époque, une femme ne s’asseyait pas comme un disciple auprès d’un maître. Et pourtant, Jésus ne la renvoie pas. Il lui dit même que c’est elle qui a choisi « la meilleure part ». En d’autres termes, il reconnaît que cette posture — écouter, s’ouvrir, recevoir — n’est pas réservée aux hommes ni aux érudits. C’est une forme d’apprentissage, de présence à la parole, qui a toute sa place dans le Royaume.
Marie n’enseigne pas directement, mais elle montre que le silence attentif est lui aussi un acte fort. Elle écoute pour comprendre, et peut-être pour transmettre un jour.
Les femmes autour de Jésus et dans les débuts de l’Église
1. Marie-Madeleine, témoin de la résurrection
Elle apparaît dans plusieurs récits évangéliques, mais c’est le matin de Pâques qu’elle prend toute sa place. Alors que les disciples sont absents, c’est elle qui se rend au tombeau, découvre la pierre roulée, entend l’appel. Et dans l’Évangile de Jean, c’est elle qui voit Jésus ressuscité en premier.
Il lui parle. Il l’appelle par son prénom. Et c’est à elle qu’il confie une mission : aller dire aux autres qu’il est vivant. Cette scène est d’une force immense. À une époque où le témoignage d’une femme ne comptait pas dans les tribunaux, Jésus choisit une femme comme première messagère de la résurrection.
Marie-Madeleine n’est pas seulement une fidèle parmi d’autres. Elle est la première « apôtre » au sens plein du terme : celle qui est envoyée avec une parole. Cela n’en fait pas un modèle parfait, mais un personnage auquel on peut s’identifier — une femme transformée par sa rencontre avec le Christ, et envoyée pour dire ce qu’elle a vu.
2. Les femmes dans les communautés fondées par Paul
Quand on lit les lettres de saint Paul, on découvre des noms qu’on ne remarque pas toujours. Phoebé, par exemple. Paul lui confie la lettre aux Romains — un texte fondamental — pour qu’elle l’apporte à Rome. Il la décrit comme « diaconesse » et « protectrice » de beaucoup. Elle ne se contente pas de transmettre un message : elle le porte avec autorité.
On découvre aussi Priscille, souvent nommée avant son mari Aquilas, ce qui est rare dans les textes anciens. Elle enseigne avec lui, elle corrige un prédicateur qui n’a pas encore tout compris du message du Christ. Son rôle dépasse largement celui qu’on pourrait attendre d’une femme dans le monde gréco-romain.
Il y a aussi Lydie, marchande de pourpre, qui accueille Paul à Philippes et fonde avec lui une communauté chrétienne. Et bien d’autres encore, dont les noms sont parfois perdus, mais dont les gestes, les décisions, les accueils ont compté.
Ces femmes ne sont pas en vitrine. Elles sont dans la trame du tissu communautaire, là où l’Église prend chair, dans les maisons, les amitiés, les engagements discrets et tenaces.
Relire la Bible avec attention à la présence des femmes
1. Prendre au sérieux les détails souvent négligés
Certains textes bibliques nomment des femmes, d’autres les évoquent à peine. Parfois, une seule phrase les mentionne. Mais ces détails, quand on y prête attention, disent beaucoup. Une femme qui intercède, une autre qui parle à Dieu, une servante qui murmure un conseil… Ce sont des gestes minuscules, mais porteurs d’une densité spirituelle.
Par exemple, dans l’histoire d’Abraham, on parle souvent de lui, du sacrifice, de la foi. Mais sa femme, Sarah, traverse elle aussi une longue route : d’abord stérile, elle rit d’incrédulité, puis elle enfante contre toute attente. Ce rire, ce doute, ce ventre enfin fécond sont des lieux de révélation eux aussi. Ce que Dieu fait ne passe pas seulement par les grandes promesses ou les figures d’autorité. Il traverse aussi les résistances, les blessures, les attentes de ces femmes.
2. Lire avec une écoute plus fine et patiente
Beaucoup de lectures de la Bible se sont faites au fil des siècles avec des lunettes d’hommes, dans des contextes où la voix des femmes avait peu de place. Cela ne veut pas dire qu’il faut tout rejeter, mais simplement prendre le temps de relire. Écouter ce qui est là, sans chercher à forcer un message.
Quand une femme parle dans un texte biblique, il est rare qu’elle soit bavarde ou confuse. Ses mots sont souvent justes, pesés. C’est le cas de Ruth, qui parle peu mais choisit avec force de rester fidèle à sa belle-mère. Ou de la Cananéenne, dans les Évangiles, qui insiste auprès de Jésus pour que sa fille soit guérie, même s’il semble d’abord la repousser. Ce qu’elle dit retourne la situation, et Jésus lui répond avec respect. Ces paroles-là méritent d’être écoutées à égalité avec celles des prophètes ou des apôtres.
3. Accueillir une autre manière de comprendre l’histoire biblique
Les récits bibliques sont souvent marqués par des structures patriarcales. Mais cela ne veut pas dire que les femmes y sont absentes ou passives. Elles sont là, parfois dans l’ombre, mais toujours avec une force tranquille. Lire ces textes avec cette attention change la manière de les comprendre. Ce n’est pas une relecture militante. C’est un effort de justesse, pour entendre ce qui, parfois, a été oublié ou passé sous silence.
Pour aller plus loin dans la découverte des femmes dans la Bible
Si vous souhaitez approfondir ce que la Bible dit des femmes, certains ouvrages et ressources peuvent vous guider avec finesse, sans jamais trahir le texte.
Un bon point de départ est le petit livre Les femmes dans la Bible : qui sont-elles ? de Caroline Carrier. Il propose une lecture simple et pédagogique de figures féminines bibliques, en restant fidèle au récit.
Pour un parcours plus régulier, Les femmes de la Bible : une année d’études bibliques présente 52 portraits accompagnés de méditations hebdomadaires. Idéal pour une lecture spirituelle sur l’année.
Si la figure de Marie-Madeleine vous interpelle, l’ouvrage Sainte Marie-Madeleine – Apôtre des Apôtres d’Anne Bernet retrace son parcours, entre Évangile, tradition et réception contemporaine.
Pour une approche simple et accessible en ligne, le site Holyart propose un article clair sur les femmes qui ont suivi Jésus : Marthe, Marie, la Samaritaine, ou encore Marie-Madeleine.
Pour aller plus loin encore, la revue Pardès publie un article sur les femmes prophétesses, accessible sur Cairn.info. Un contenu plus exigeant, mais très éclairant si vous aimez les approches théologiques ou littéraires.
Vidéo: Les Femmes Audacieuses de la Bible
Cette vidéo de la chaîne Regards Protestants met en lumière le rôle influent des femmes dans la Bible. Elle souligne comment certaines femmes ont réussi à faire plier les hommes, changer des lois importantes, notamment celles du droit de succession, et ont inclus tout le monde dans la communauté d’Israël. L’exemple des cinq filles de Zelophéhad est cité, qui se sont présentées devant Moïse pour revendiquer leur droit à l’héritage, menant à un changement de loi pour tous les Israélites. Le récit explore également d’autres figures féminines bibliques, comme Tamar, qui a utilisé son intelligence et sa ruse pour assurer sa justice et son droit à l’héritage. Cette vidéo met en avant la persévérance et l’ingéniosité des femmes dans la Bible, souvent dans des situations défavorables.